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Le meilleur moment pour planter du vert à Paris, c’était il y a 30 ans. Nous l'avons fait! Le deuxième meilleur moment, c'est de ne pas le détruire maintenant! signez notre pétition!

NOTRE VIDÉO D'UN SAMEDI TRANQUILLE...ENCORE, EN JANVIER 2022

L'urgence climatique, c'est l'urgence de se battre contre les sbires de la spéculation qui ont eux d'autres urgences, bien anciennes! signez notre pétition! (voir lien en haut de page)

PLUS D'INFORMATIONS

De quoi s'agit-il?

Une oasis située au cœur des 4-6 Rue Louis Braille et 95 Rue Picpus, unique oasis nature recensée par Humanité et Biodiversité dans le 12ème arrondissement, reconnue comme refuge par la LPO, constitue un réservoir de biodiversité exceptionnelle et un relai entre deux corridors écologiques de l’est parisien, la Coulée Verte René Dumont et La Petite Ceinture le long du Bois de Vincennes. Pleine terre, murs et toitures végétalisés grâce aux habitants depuis plus de 30 ans y abritent un écosystème de faune et de flore, habitat indispensable de plusieurs espèces protégées, dont une importante colonie de moineaux, en disparition à Paris, merles, ramiers, mésanges, corvidés, rouges-gorges, pipistrelles...  En cœur d'îlot au sein de six copropriétés, ce sanctuaire vert résonne du chant des oiseaux apportant également une source de fraîcheur indispensable lors des épisodes de canicule, respiration et harmonie pour les habitants d’un quartier déjà dense et minéral. Ce lieu est en danger.

Quel est le problème?

Cette oasis et les espèces qu’elle héberge sont aujourd’hui menacées par une nouvelle construction à l’emprise de béton maximale, autorisée par la Ville de Paris, sans aucune concertation.  La Ligue de Protection des Oiseaux a d’ailleurs émis « un avis extrêmement défavorable » à ce projet dans un rapport de juillet 2021, rappelant que « cette destruction conduirait inéluctablement à la disparition de cette colonie de Moineaux domestiques alors que la préservation de cette espèce emblématique est un enjeu majeur pour la Ville de Paris ». Ce type de projet a été rendu possible par la modification du dernier Plan Local d’Urbanisme en 2016, et la modification du Coefficient d’occupation des sols, qui permet de densifier considérablement les parcelles, notamment en cœur d'îlot, ainsi que le dénonce régulièrement la FNE. Dans une ville déjà très minérale. Le projet immobilier est en contradiction avec le nouveau PLU (Plan Local d’Urbanisme) annoncé comme bioclimatique ainsi que la Mairie le reconnaît elle-même. 

Qui est menacé?

Ce projet immobilier démolirait un parking de deux étages et deux sous-sols, deux murs végétaux et les toitures couvertes de centaines d’iris, de friches, de lierre et d’arbustes à baies où nichent, se nourrissent et se reproduisent les oiseaux, pour dresser un immeuble de 8  étages plus duplexes et creuser un troisième sous-sol, en cœur d'îlot.  Parmi les espèces présentes menacées, se trouve une importante colonie de moineaux. Or 73% des moineaux ont disparu à Paris en 10 ans. Mais aussi des chauves-souris, des mésanges, des merles, des corvidés, des ramiers, toutes espèces protégées. Et le passage d’éperviers d’Europe et de faucons crécerelles qui viennent s’y nourrir.  La végétation, ancienne et variée, sera détruite, et la potentielle végétalisation marginale et nouvelle de la prochaine construction ne pourra jamais la remplacer. L’urgence bioclimatique exige des espaces verts maintenant, et la réhabilitation du bâti existant. Raser une oasis vivante aujourd’hui pour construire et replanter ailleurs répond pas aux exigences environnementales actuelles 

Qui est derrière ce projet écocide?

Un permis de construire et de démolir a ainsi été attribué en 2017 par la mairie à un puissant promoteur immobilier, Altarea Cogedim, sans visite sur place pour expertiser ce qui serait détruit. Affiché en plein mois d’août, il accorde en outre une dérogation pour dépasser les immeubles alentour. Le parking est privé, actuellement sous promesse de vente au profit du promoteur. Altarea Cogedim appartient à l’une des 100 grandes fortunes mondiales, et a depuis menacé par huissier chacun des habitants d’un contentieux leur réclamant 1 M€ chacun s’ils engageaient un recours.

Que demandons-nous?

Avec les riverains et d’autres associations environnementales, nous sommes mobilisés depuis plus de quatre ans pour : 

- le retrait du projet de Altarea Cogedim, qui est en contradiction totale avec le nouveau Plan Local d'Urbanisme dit bioclimatique 

- le retrait du permis de construire,  

- et, si le propriétaire souhaite toujours vendre, pour la préemption par la ville en vue d’un projet alternatif écologique et utile.  Engagés pour le respect de l’environnement, nous souhaitons accompagner la définition d’un projet alternatif préservant les caractéristiques bioclimatiques exceptionnelles du cœur d'îlot et utile à la collectivité. Nous invitons les responsables politiques et accueillerons tout partenaire intéressé, institutionnel, associatif ou citoyen, à venir voir cette oasis sur place, invisible de la rue, en la visitant depuis les immeubles de la rue Louis Braille. Nous nous engageons également dans des actions pédagogiques et favorisant le lien social de voisinage, en vue d’une meilleure compréhension de la nature en ville.

Quelles alternatives?

L’urgence est au maintien de l’existant, habitat d’espèces à protéger, pour préserver biodiversité, source de fraîcheur et respiration du cœur d'îlot.  En lieu et place d’un projet immobilier au seul bénéfice d’un promoteur puissant, appartenant à l’une des plus grandes fortunes mondiales, le bâtiment actuel, un parking de trois sous-sols et deux étages, peut être transformé en un lieu utile à toutes , par un projet qui préserve l’existant : la biodiversité, la végétation et le vivant, compte-tenu des espèces protégées présentes sur place et des éléments essentiels à leur maintien, le mur et les toitures végétalisées, l’harmonie et la respiration du cœur d'îlot. 

Ce projet serait soit basé soit sur : 

- agriculture écologique urbaine. Le lieu est idéal à cette fin. Il réunit toutes les caractéristiques requises pour cultiver champignons en sous-sol et varier les cultures en permaculture en étage, ainsi que l’a expertisé une entreprise déjà présente à Paris, et pour accueillir le public autour du projet et plus largement de questions écologiques ; 

 - d’autres projets culturels, éducatifs, sociaux, sportifs ou mixtes peuvent être imaginés, à définir collectivement.

NOTRE DOSSIER

Sauver un jardin vertical de 15 mètres de haut 

Ici nichent plus de 100 oiseaux (rapport d'expertise de la LPO)

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